Seinfeld
Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | NBC, France 2, HBO | 1989 |
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4.03 - Le show télévisé
The Pitch
NBC demande à Jerry d'écrire un pilote pour une sitcom. George propose de faire une série sur rien. Dans le même temps, il va aussi fréquenter l'un des cadres de la NBC.
Diffusion originale : 16 septembre 1992
Diffusion française :
16 septembre 1992
Réalisat.eur.rice.s :
Tom Cherones
Scénariste.s :
Larry David
Guest.s :
Bob Balaban
,
Heidi Swedberg
,
Julie Blum
,
Kevin Page
,
Larry David
,
Peter Blood
,
Peter Crombie
,
Ron Ross
,
Stephen McHattie
,
Steve Skrovan
,
Wayne Knight
Où Seinfeld devient méta car on demande au Jerry du show d’inventer une série et qu'il propose un sitcom basé sur sa vie et dans lequel il ne se passe rien, le fameux "show about nothing" à la base de Seinfeld la série. George évoque même The Chinese Restaurant comme bonne exemple d’épisode à écrire. Cette très belle mise en abyme sera le fil rouge de cette saison 4 et c'est vraiment une très bonne idée de base qui fournit les deux meilleures scènes de ce double épisode, celles où Jerry et George proposent le concept aux producteurs de la NBC.
En dehors de ça, l'épisode n'est pas génialement génial, il est un peu long, mais peut se reposer sur ses acquis (la complicité entre Jerry et George ou Kramer et Newman qui forment un excellent duo comique). Pour meubler entre deux, The Pitch & The Ticket proposent une structure à rebond où chaque intrigue en amène une autre. C'est parfois un peu laborieux (George qui épelle les noms de famille, l’aparté avec Oncle Leo ou Kramer et son choc à la tête), mais il y a de vraies réussites et de très bons moments (le tribunal, le flic et le muffin). C'est là qu'on constate qu'Elaine est vraiment indispensable à la série, par l’énergie qu'elle apporte.
L’autre truc en qui fait basculer l'épisode du bon côté est clairement « Crazy » Joe Davola, un personnage culte qui n'a besoin que d'une scène pour exister tout l'épisode. Les scènes où son psy (avec le caméo d'Elaine, Julia Louis -Dreyfus étant toujours en congé maternité) regarde dans le vide et pense à lui sont hilarantes.
Et pour finir, notons que c'est aussi la première apparition de Susan Ross dont la vie sans doute tranquille jusqu’à là, vient d’entrer en collision avec George Costanza pour le meilleur et pour le pire. Enfin, jamais trop le meilleur, très souvent le pire.
Et un dernier échange qui m'a fait rire.